Edito : Philippe de Fontaine Vive revient sur la 10ème édition de la Semaine économique de la Méditerranée


photo-pfvLa dixième édition de la Semaine économique de la Méditerranée s’est tenue du 2 au 4 novembre derniers. A la lueur des résultats en termes de fréquentation, mais aussi de qualité des échanges comme des événements fédérateurs organisés, ainsi que des retombées presse, puisque nous comptons presque 150 publications cette année, le constat est très favorable. Avec les partenaires financeurs, nous avons façonné cette rencontre pour qu’elle devienne un temps fort de communication positive pour Marseille, pour la Méditerranée et les entreprises qui y ont leur siège ou leur activité. La SEM est une vitrine des atouts de Marseille et de la Méditerranée mais aussi une occasion de rencontre des entrepreneurs, des investisseurs et des financiers. Seul le jeu collectif que représente un tel événement permet de transformer Marseille en hub méditerranéen et lui permet d’être perçu comme tel.
 
‎Car les enjeux économiques et sociaux en Méditerranée sont majeurs et ne peuvent se résumer à la question des réfugiés. Il est plus important que jamais que le niveau de vie et les opportunités d’emploi se développent dans chacun des pays riverains de la Méditerranée pour éviter que l’exil soit la première solution subie. Il faut au contraire valoriser les atouts de la Méditerranée dans la compétition mondiale. Cette année, la SEM a voulu mettre en exergue ce savoir-faire spécifique et partagé que présente le numérique, parce que l’innovation et les nouvelles technologies font partie de ces atouts. Ce n’est pas un hasard si The Camp va naître et se développer à Aix-en-Provence ou si des incubateurs de start up se développent en Tunisie, au Maroc ou même en Palestine et pas seulement en Israël. C’est le génie commerçant et innovant des Méditerranéens que libèrent les nouvelles technologies, alors que le génie industriel avait plutôt favorisé d’autres régions du monde. C’est une chance pour Marseille-Provence et la Méditerranée qu’il ne faut pas manquer…
 
Avec J. C. Gaudin, nous avions conçu l’OCEMO comme une fédération des talents de la société civile économique ancrée à Marseille. Très logiquement ce rôle fédérateur a conduit la Ville, la Région, le Département, l’EPA Euroméditerranée, Aix-Marseille Métropole et la CCI à se tourner vers l’ OCEMO pour lui dem ander de coordonner l’événement qui a ainsi gr andi en professionnalisme et en notoriété. Les réseaux d’OCEMO ont permis aussi accroître la participation internationale à cet événement local.