Les acteurs méditerranéens s'engagent pour répondre au « défi climatique »


De nombreuses organisations membres de l’OCEMO se sont mobilisées pour la COP 21

logo-cop21L’année 2015 pourrait constituer un tournant historique dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le rendez-vous était en tout cas crucial pour la France, pays hôte de la Cop 21, la 21e conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Les acteurs du développement en Méditerranée ont apporté, à Paris du 30 novembre au 11 décembre derniers, leurs éclairages et solutions pour contrer le réchauffement inédit de la planète. Des prises de paroles qui, pour certains, suivaient une première intervention réalisée lors de la MedCop21, le forum méditerranéen sur le climat. Organisé en juin 2015 à Marseille par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce dernier a en effet permis aux acteurs du pourtour méditerranéen d'échanger pour mieux « faire entendre la voix de la Méditerranée » lors du gr and rendez mondial à Paris. De ces travaux avait émergé l’Agenda positif méditerranéen, feuille de route de 36 solutions et 151 bonnes pratiques.

« Les défis, nombreux et complexes, posés aux pays méditerranéens par la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique ne doivent pas seulement être considérés du point de vue de la menace mais aussi comme une opportunité de rapprochement économique des deux rives » ont affirmé les responsables de l’IPEMED lors de différentes conférences au Bourget.
Avec « Solutions COP 21 » (produits, services ou procédés), la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a présenté un modèle de « ville durable ».

Le Centre pour l’Intégration en Méditerranée (CMI) a choisi de s’exprimer sur le financement et l'ingénierie des projets méditerranéens. Le CMI défend, entre autres, l’idée d’un marché méditerranéen de l’électricité dont les enjeux ont fait l’objet d’un atelier.

La Caisse des Dépôts et Consignations a mis en exergue l’expérience européenne en matière d’outils destinés à « financer » la limitation à 2°C du réchauffement climatique, alors que la BEI va prêter d'ici 2020 plus de 50 Md€ pour des investissements en faveur du climat.
Quant au Plan Bleu, il a présenté le projet Med-ESCWET : évaluation économique des services écologiques rendus par les zones humides dans le cadre du changement climatique en Méditerranée (voir la présentation dans la rubrique l’actualité des membres).

Plus d’informations : http://www.cop21.gouv.fr/cop21

cop21