Isolés, il nous est difficile d’avancer

Léo Vincent, président du Réseau méditerranéen des écoles d’ingénieurs (RMEI)

loe-vincentPrésident du Réseau méditerranéen des écoles d’ingénieurs, je constate les limites de l’action de chacune de nos structures et de chacun de nos réseaux. Isolés, il nous est difficile d’avancer. Aussi, pour progresser et répondre aux défis qui sont les nôtres, il convient de savoir regrouper les forces de chacun. D’où l’intérêt d’une organisation comme l’Ocemo.

Au sein du Réseau méditerranéen des écoles d’ingénieurs (73 universités techniques dans quinze pays méditerranéens), nous avons d’autant mieux accueilli le projet de l’Ocemo que deux de ses membres fondateurs, Euromed Management et l’École centrale de Marseille, comptent parmi nos adhérents.

Personnellement, j’attends donc beaucoup de l’Ocemo, en particulier – pour moi qui préside un réseau d’établissements d’enseignement supérieur – pour tout ce qui concerne la jeunesse. Plus que jamais, il nous faut travailler pour favoriser l’employabilité des dizaines de milliers d’étudiants qui se forment actuellement autour de la Méditerranée en leur permettant de développer les compétences indispensables à leur entrée sur le marché du travail.

Mais il existe de nombreux autres chantiers, relevant de la recherche ou du développement durable, qui retiennent aussi toute mon attention, comme le projet Med-Tracking qui vise à favoriser, en Méditerranée et en Mer Noire, la fluidité des transports et l’identification des march andises.